Oleg, ou la double prison de la pauvreté
Que faire quand on a l’impression de ne pas exister ? Est-il seulement possible de faire entendre sa voix ? Pour Juris Kursietis, la réponse est pessimiste. Dans Oleg, un travailleur letton immigré à Bruxelles se trouve sous la domination d’un mafieux local. De cette situation inextricable, le réalisateur tire un film formellement étouffant. Une épreuve pour les nerfs comme pour notre conception de l’humanité. Kursietis part d’un postulat qui…