• copie-conforme-by-les-ecrans-terribles
    Souvenirs, souvenirs

    Première copie avec Kiarostami

    Enfant, je voulais devenir journaliste. J’ai toujours eu un amour des mots, que je cultivais à l’antenne d’une émission de radio locale depuis que j’avais une dizaine d’années. J’y lisais mes poèmes d’enfant et critiquais les sorties culturelles. Plus tard, à Lunel dans l’Hérault, j’ai changé de lycée entre la seconde et la première afin de profiter de l’option cinéma. Je dois avouer l’avoir choisi en partie pour marcher dans…

  • Sériephage-by-les-ecrans-terribles
    Souvenirs, souvenirs

    Consommateur en série

    Avant tout, je suis un sériephage. Je l’ai toujours été. Ça a commencé avec les dessins animés. Mais pas n’importe lesquels. Aux Oggy et les cafards, Zinzins de l’espace et autres Hé Titeuf, je préférais Batman, Pokemon, Dragon Ball Z, Les Chevaliers du Zodiaque. Très garçon, tout ça. Mais surtout, ces oeuvres majeures du petit écran racontaient une histoire qui ne semblait jamais s’arrêter. Chaque épisode comptait, à sa manière.…

  • harry-potter-6-by-les-ecrans-terribles
    Souvenirs, souvenirs

    Obliviate : le jour où je n’ai pas vu Harry Potter 6

    Eté 2009. En cette fin de journée brûlante et ensoleillée, je me retrouve devant un petit cinéma à attendre A., un garçon charmant qui m’a donné rendez-vous ici pour découvrir ensemble le sixième opus d’Harry Potter. Ô joie immense à l’idée que je vais possiblement recevoir un doux baiser bien au frais dans une salle climatisée ! Que nenni ma grande – mais ça, tu ne le sais pas encore… A.…

  • Cube-by-les-ecrans-terribles
    Souvenirs, souvenirs

    Le cube et la matrice

    Comme beaucoup d’enfants des années 90, ma culture cinéma me vient d’abord de la télévision. Pour contourner l’interdiction nocturne de petit écran, j’enregistrais ce qui m’intéressait sur VHS : Star Wars, Retour vers le futur, films des Jeudis de l’angoisse sur M6… Je pouvais ainsi les visionner à l’envi dès le samedi matin, jusqu’à user la bande. Mes souvenirs de salles obscures sont plus diffus, avec quelques dates clés :…

  • ninotchka-by-les-ecrans-terribles
    Souvenirs, souvenirs

    Mon calepin, Ninotchka et ma première fois

    Il me semble que je suis passé de la simple cinéphilie admirative à l’envie d’écrire sur le cinéma après avoir vu Ninotchka de Lubitsch. L’argument de cette comédie tient en quelques mots : une espionne russe envoyée à Paris tombe, malgré sa froide rigueur soviétique, sous le charme d’un Comte frivole et découvre les joies simples de notre partie du monde. À cette époque il me paraissait inconcevable de voir…