À dix ans, Carole est sûre d’une seule chose : l’unique endroit où elle se sente bien, c’est dans une salle de cinéma. Peu après, elle se prend une claque avec The X-Files, puis voue un culte toujours actif à Buffy The Vampire Slayer. Rompue aux projets alternatifs et indé (Critikat, Clap!), elle croit fermement en la nécessité de voix différentes et plurielles pour penser la fiction et donc mieux penser le monde. Incurable idéaliste, elle croit aussi en l'avenir (quelle folle idée!) et passe donc beaucoup de temps à enseigner, du collège à l'université, en lettres modernes et études cinématographiques. Parfois elle dort un peu, participe à des podcasts, écrit, invente des festivals, participe à des comités de sélection, voyage...

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    Berlinale #4 : De la responsabilité

    Plusieurs jours se sont écoulés depuis mon précédent billet. Les projections se sont succédées et ont creusé le sillon de ma fatigue. Il est normal que le corps faiblisse en pareilles circonstances, j’en ai l’habitude : les nuits courtes, les trajets et la crainte du train bloqué en pleine voie de bon matin, les allers-retours entre les salles, les discussions enflammées, la récurrence d’un rythme trépidant… Mais la fatigue générée par…

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    Berlinale #3 : Emportée par les flots

    Ce samedi matin, il fait gris et il pleut sur Berlin… Alors, très vite, je suis rattrapée par ma lumino-dépendance. La journée d’hier a été dure dans ce qu’elle a charrié d’émotions et de souvenirs. Une enfant ballotée par le système, traumatisée et perdue, que les adultes essaient d’aider mais n’écoutent jamais. Une enfant fragile mais effrayante, véritable bombe à retardement, dont la présence demeure une menace permanente et bien…

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    Berlinale #2 : Intime expérience

    En commençant ce journal, je me demandais quelle forme je voulais lui donner, quel ton adopter, mais surtout que vous raconter exactement de la Berlinale. Je craignais les lieux communs, les redites, la fausse suffisance comme la fausse pudeur. J’avais peur de me laisser parasiter (voir Berlinale #1). Je redoutais de sombrer dans de vieux réflexes, dans des facilités d’écriture, de vous proposer à mon corps et mon cœur défendant…

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    Berlinale #1 : Vibrante lumière

    Les Ecrans Terribles ont commencé leur vie en force : le jour de l’ouverture du Festival de Cannes 2018. Sous le soleil exactement ! Et c’est sous une lumière digne d’un ciel de printemps que j’approche en ce jeudi 7 février 2019 de la salle où se déroule la première projection de la Berlinale. Alors, je vous vois venir tout de suite : rolala, encore un journal de bord festivalier à la con où…