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La Quinzaine Express : Mandy

Auréolé d’une belle réputation depuis Sundance en début d’année, Mandy a débarqué en force à la Quinzaine le week-end dernier, malgré l’absence de sa star toujours très demandée, Nicolas Cage.

Cage délaisse les bas-fonds des direct-to-video qu’il fréquentait avec plus ou moins de bonheur pour donner une performance hallucinée et too much comme lui seul en a le secret, sous l’œil de Panos Cosmatos. Cet épisode de Metal Hurlant qui ne dit pas son nom se passe dans des Shadow Mountains anonymes au début des années 1980, et fait fi du catalogue de références vintages pour s’enfoncer dans des tréfonds forestiers fumeux en offrant une idylle pleine d’énergie entre Red (Cage) et l’éponyme Mandy (Andrea Riseborough, comme souvent brillante en scream queen). Il suit les exactions d’une secte christique menée par Jeremiah Sand (Linus Roache, une révélation), d’un surnaturel aussi kitsch que terrifiant, qui enlève la jeune femme. Montagnes russes incessantes et sanglantes, Mandy n’est jamais à court de surprises et réserve un final en forme de supernova horrifique qui mérite bien son format 1.85 de luxe. Ni vraiment film d’horreur vintage, ni vraiment survival bas du front, mais bien tout cela à la fois.  L’excessivité et la générosité du film assurent un avenir radieux à son réalisateur. Quant à Cage ? Seul Lui le sait….

Réalisé par Panos Cosmatos. Ecrit par Panos Cosmatos, Aaron Stewart-Ahn. 2h01. Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs 2018. Distribution France : Universal Pictures (en vidéo). Date de sortie inconnue.

 

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